https://youtu.be/D4qkHviV1Hs?si=nyqXLzZNdsGWoXha

Le mythe des protéines animales

Pourquoi devenir végétarien ?

Une équation simple à comprendre

L’abattage des animaux pour fournir de la viande représente plus de 1900 animaux par seconde (compteur) soit 60 milliards d’animaux tués chaque année, représentant 280 milliards de kilos (vs. 44 milliards en 1950) selon la FAO qui prévoit 110 milliards d’animaux tués chaque année en 2050. Les estimations hautes sont de 140 milliards d’animaux en comptant toutes les espèces.

Certains se défendent et vous demandent : Et la souffrance végétale vous en faite quoi ?Vous pouvez lui répondre, oui, la souffrance végétale existe, mais elle ne détruit ni la planète, ni les océans, ni la santé publique. Ajoutons qu’il y a plus de souffrance végétale à cause de la viande. Le bétail se nourrit de végétaux en énormes quantités. Il faut 4 à 7 kg de protéine végétale pour fabriquer 1 kg de protéine animale. Le résultat est donc sans appel. De plus, les végétaux produisent l’oxygène en nous débarrassant du dioxyde de carbone, alors que les animaux font l’inverse. L’équation n’est pas compliquée à comprendre…

Pourquoi devenir végétarien ?

« Parce que la paix commence dans ton assiette.

Si tu crois ou penses qu’il faudrait dans le monde moins de souffrance, moins de violence, moins de mort… plus de vie, plus de respect, alors commence là ou tu as du pouvoir, dans ton assiette.

Etre végétarien, ça veut dire ne pas (faire) tuer des animaux pour se nourrir. C’est vivre sans faire souffrir, c’est respecter la vie, c’est un pas vers la paix, ainsi que pour ta santé et tout ce qui en découle. »

Michel Gautier

Voici un tableau comparatif d’anatomie

Carnivores

Lions, Chiens, Tigres, etc…

Frugivores

Humains, Singes, etc…

Dents

acérées, canines pointues et développées, molaires pointues.

Salive

acide pour la digestion des protéines animales, pas de ptyaline, glandes salivaires peu développées.

Mâchoire

mobile uniquement verticalement pour déchiqueter et lacérer.

Estomac

en forme de sac, structuresimple, contient 10 fois plus de selsacidespourdigérer les muscles et les os d’animaux.

Intestin

court et lisse afin que la viande en putréfaction soit rapidement évacuée avant de produire des toxines.

Foie

très actif, est capablede désintégrer 10 à 15 fois plus d’acide urique.

Vitamine C

capable de la synthétiser par son organisme.

Urine

acide.

Ongles

en forme degriffes.

Urase

enzyme pour décomposerl’acide urique,substance toxique produite par la viande.

Frugivores

Humains, Singes, etc…

Dents

aplaties pour bien mâcher, canines réduites, incisives moyennes.

Salive

alcaline pour la dégradation des végétaux, contient de la ptyaline pour digérerl’amidon, glandes salivaires développées.

Mâchoire

mobile latéralement et verticalement pour permettre la mastication.

Estomac

en forme longiligne, structure complexe, peu de pepsine et de sels acides.

Intestin

très long, grande superficie, conserve les aliments pour en extraire les éléments nutritifs.

Foie

uniquement capable de désintégrer l’acide urique produitpar le corps.

Vitamine C

absente de l’organisme, le corps a besoin d’un apport externe.

Urine

alcaline.

Ongles

plats, non tranchants.

Urase

pas d’urase.

Voici un récit d’Omraam Mikhaël Aïvanhov sur les conséquences de manger de la viande

Vous mangez des animaux ? D’autres êtres viendront vous manger, microbes, virus et autres petits voleurs. Tant de têtes animales coupées, tant de têtes humaines tomberont ; tant de sang animal versé, tant de sang humain coulera. Vous voulez manger des animaux ?

Mais ils reviendront vous harceler : « Tu m’as empêché d’évoluer. De quel droit ? Si tu m’avais demandé mon accord, peut-être aurais-je accepté de me sacrifier. » Oui, il peut arriver qu’un animal consente à mourir pour vous. Avant de tuer un poulet, il faut lui poser la question. Vous saurez sa réponse s‘il se laisse saisir sans résistance et sans cri. Ne lui faites pas violence. Ou bien vous devrez en payer le prix.

Chaque jour, les animaux que vous avez mangés reviennent en vous sous forme de passions, de tourments, de craintes et d’angoisses. Aujourd’hui c’est un cochon qui réclame sa part, demain ce sera un loup qui vous rendra méchant ou un serpent qui vous poussera à mentir et à tromper. La nourriture carnée lie les hommes au côté passionnel que les animaux représentent ; elle les introduit dans le royaume animal, et ils ne peuvent plus dormir tranquilles. Le végétarisme contribue à préparer une nouvelle race, libérée des passions.

Comment la viande agit-elle en vous ?

Elle fait que vos cellules s’individualisent et refusent obstinément de vous obéir. Vous voulez les calmer, les dompter, elles tremblent de peur devant vous; comme les lapins que vous avez mangés, elles fuient. Si vous étiez végétarien, vos cellules seraient calmes et dociles. Elles ne seraient plus personnelles à l’extrême, mais fraternelles. On me dit : «Kant mangeait de la viande et pourtant il fut un grand philosophe. Oui, je le reconnais, mais savez-vous ce qu’il aurait pu être s’il avait été végétarien ? »

Je vous donne un conseil : cessez de critiquer et contredire les Initiés, qu’ils soient du monde visible ou de l’invisible. Écoutez-les, sinon ils se retireront loin de vous et tout ira de mal en pis. Certains reconnaissent la sagesse d’un homme et cependant le traitent d’ ignorant ou de naïf et discutent tout ce qu’il dit. Quand je vois devant moi un être plein de bonté, de vertus, je tremble, je le respecte, je l’aime. On ne traite pas un tel être comme n’importe qui.

Tous ceux qui ne veulent pas donner leur confiance aux esprits supérieurs et s’incliner devant eux se trouveront un jour dans la situation de comprendre leur faute. Aujourd’hui on ne peut rien leur faire entendre. Mais plus tard, lorsqu’ils seront peut-être des chefs, des responsables, on ne les suivra pas, on ne les estimera pas. Ceux qui aiment et respectent connaîtront le succès, l’amitié, la douceur, ils réussiront. Sans respect, on n’apprend pas, sans humilité on n’évolue pas.

Question : cesser brusquement de manger de la viande peut-il nuire à la santé?
Réponse : Oui. Il peut arriver que le végétarisme ne convienne pas à la nature d’un individu. Celui-ci ne doit pas brusquer sa nature. Toutefois la santé est toujours améliorée par le végétarisme qui facilite la digestion et la circulation et diminue l’intoxication. La viande fermente et s’avarie très rapidement, alors qu’un fruit reste sain des semaines ou des mois. Dans l’organisme, la viande provoque la formation de déchets et de toxines, et le corps doit utiliser ses énergies à éliminer ces poisons. Il est des cas où la cessation brusque du régime carnivore rend malade. Cela se passe de la même façon pour un fumeur ou pour toute autre personne intoxiquée.

Subitement privé de son poison, l’organisme souffre. Les cellules réclament leur dose de la drogue dont elles sont imprégnées. Mais cela ne veut pas dire que la drogue, l’alcool, la fumée ou la viande soient de bonnes choses. Il faut cesser progressivement d’en absorber, afin que le manque ne provoque aucun trouble, et l’organisme bientôt nettoyé s’en trouvera toujours mieux.

Si le végétarisme nuisait à la santé, toute la nature serait tête en bas. L’homme n’est pas carnivore. Il n’est même pas herbivore.

L’étude de son tube digestif et des sucs qu’il sécrète révèle que l’homme est frugivore. Le végétarisme est un gage de santé future. Peut-être aurez-vous l’impression d’être moins vigoureux les premiers temps, mais bientôt votre résistance augmentera. Dans des concours d’athlétisme entre carnivores et végétariens ou au cours de travaux pénibles, on a constaté au départ une force, un élan supérieurs chez les carnivores. Mais par la suite, ils se fatiguaient vite, tandis que les végétariens montraient une constance dans l’effort et une résistance grandement supérieures. Chez les premiers, l’effort faisait s’accumuler très vite des toxines dans les muscles sollicités et les paralysait presque, si bien que le repos était indispensable. Les végétariens poursuivaient leur travail ou leur course sans éprouver de fatigue, parce que leur sang était pur. Les carnivores fournissaient donc un effort plus intense, mais bref. Les végétariens gagnaient en durée. Ils eurent le dernier mot dans toutes les compétitions.

Ce n’est pas seulement aux points de vue religieux, scientifique et économique que le végétarisme est satisfaisant, mais aussi au point de vue esthétique. Est-il beau de déchirer la viande, comme le font les animaux et d’introduire des morceaux de chair déchiquetée dans le corps, ce temple sacré de l’âme humaine ?

Comment peut-on se sentir fils de Dieu, se vouloir élégant, fin, cultivé, et pourtant se nourrir comme les fauves ? Je trouve ce spectacle répugnant. Je sais que de nombreux philosophes, savants, médecins, prêtres avancent maints arguments pour défendre cette alimentation. C’est parce qu’ils veulent justifier leur propre faiblesse, et non par souci de vérité.

Omraam Mikhaël Aïvanhov